Satisfactions

Si la première satisfaction pour l’auteur que je suis est l’écriture, il en est d’autres qui ont surgi tout au long de mon parcours d’auto-éditeur des Disparues du festival.

Il y eut d’abord, les retours positifs des membres de mon comité de relecture que je ne remercierai jamais assez pour leur contribution à la qualité finale de l’ouvrage, chacun dans leur domaine.

À ce sujet, il est toujours étonnant d’imaginer que tout a été vu, tout a été corrigé, tout a été amélioré et que l’on est persuadé que tout est désormais parfait, quand soudain le dernier relecteur apporte la judicieuse remarque ou l’ultime erreur que personne n’avait vue.

La satisfaction suivante fut plutôt un soulagement, celui qui constata que les 240 exemplaires livrés étaient conformes et prêts pour la vente locale.

Ils avaient été commandés après contrôle de l'exemplaire test et après les ultimes modifications que l’on s’était pourtant interdit de réaliser mais que l’on avait quand même voulu faire dans un souci de tendre vers la perfection.

Ma dernière satisfaction en date est celle de pouvoir "contempler" mon "œuvre" en vitrine, immédiatement suivie de la pensée que la soixantaine de premiers lecteurs qui avaient précommandé le roman sont en train de le lire.

Satisfaction légitime d’auteur ? satisfaction narcissique ? Je ne sais pas, mais SATISFACTION. Et c’est plaisant à vivre.