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Les lecteurs des Disparues s’expriment

Satisfaction méritée ou besoin narcissique, je ne sais pas. En tout cas il est toujours plaisant pour un auteur de prendre connaissance dans sa boîte aux lettres de messages de lecteurs ayant apprécié Les Disparues du festival.

C’est avec beaucoup de plaisir que je publie deux de ces messages avec l'autorisation de leurs auteurs :

[…]

J'ai passé un excellent moment : l'histoire est bien construite, le rythme et la mécanique de l'action ménagent le suspens, soutiennent l'intrigue et la crédibilisent : on est bien dans un polar ! Je reconnais bien là d'ailleurs, ta capacité à gérer avec un tempo très précis les événements avec une rigueur toute mathématique... la pièce de théâtre que tu avais écrite en était une parfaite illustration et illustre ton propos de quatrième de couverture : pas d'erreur, t'es bien un scientifique !

À cela s'ajoute un intérêt supplémentaire : la connaissance des lieux où se déroule l'action. Effectivement, dans un livre, c'est toujours jubilatoire de "re-connaître" les lieux et de faire appel à sa mémoire visuelle ainsi qu'aux souvenirs qu'elle réveille. Souvenirs d'enfance bien sûr. Les écrans plats n'avaient pas encore fait de ravages et nous avions cette chance de vivre dans un environnement "merveilleux " au sens surnaturel du terme, renforcé par la présence de quelques ruines "habitées par notre imaginaire. On sent bien à ce propos que les souvenirs auxquels tu te réfères, enfant, te conduisent à un récit très lyrique.

Les personnages, tous membres d’une troupe de théâtre où notables d'une petite bourgade évoluent dans un petit microcosme où leur véritable nature va se dévoiler à la faveur d'une disparition inquiétante. Il n'y a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre ; pas de manichéisme, tu brosses une peinture plutôt indulgente de la nature humaine. Même les plus sombres ont une part d'humanité. Habileté sans doute de ta part pour créer le doute... et la surprise !

Bravo Alain, tu as dû beaucoup t'amuser. Cela n'exclut certainement pas un gros et rigoureux travail, de composition, de recherche et de création.

Le prologue joue son rôle à merveille : éveiller l'intérêt du lecteur par une scène mystérieuse qui va laisser le lecteur perplexe dans un premier temps, totalement désorienté dans le temps et l’espace. Une scène qui va rapidement se révéler au cœur de l'action .Où sommes-nous précisément et dans quel siècle ? Le lecteur est invité à regarder par le trou d'une serrure, un "flash" en quelque sorte tout à la fois aveuglant et éclairant. Le procédé est intéressant. Il est d'ailleurs souvent utilisé au cinéma.

Bravo enfin pour cette liberté de création qui révèle toujours une part d'intimité de son auteur. Ce n'est jamais évident car l'exercice est très difficile et expose sinon à la critique constructive, aux commentaires parfois plats et non fondés.

[…]

La page d'histoire sur les Templiers qui est au cœur du sujet m'a beaucoup intéressé pour des raisons liées à nos déplacements du mois de juin !

[…] nous avons visité dans l'arrière-pays un célèbre château cathare, le Château de Quéribus. L'existence des Templiers et des châteaux cathares est évidemment indissociable et complexe. Ton "illustration" dans le récit évoque assez bien les multiples dérives et le procès en hérésie auquel ils ont été condamnés.

Bruno.

Monsieur,

Je viens, à l'instant, de terminer la lecture de votre roman "les Disparues du festival". Originaire et habitante de Condrieu, je tenais à vous présenter toutes mes félicitations pour ce roman que j'ai lu d'un trait et pour lequel je n'ai eu aucun mal à discerner le vrai du romanesque. Petit exercice intellectuel assez ludique pendant la lecture !

Née en 1966, et je dois bien l'avouer, un peu intrépide, j'ai aussi laissé mon imaginaire d'enfant se développer en parcourant les sentiers après le vieux moulin, la tour Garon, le cimetière, le lit du Vernon. Terrain de jeux exceptionnel où, accompagnée de mes camarades, j'ai connu les instants magiques de ces occupations en pleine nature que j'aime à qualifier de pure liberté. Les sentiments d'alors, excitants, intrigants, mystérieux, aventureux ont été les mêmes que ceux qui sont remontés à la surface pendant ma lecture. EXTRA !!!!

Je me suis permis une petite dérogation quant à l'identification de l'instituteur que j'ai volontiers pris pour "gros bison", Monsieur Bruno Mignot, que j'ai admiré et qui me semblait coller au portrait.

Encore toutes mes félicitions et mes remerciements pour ce livre.

Bien cordialement,

VINCENT Florence

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