Interview d’Alain DECORTES pour le journal L’Envol de la Vallée
Les Ailes noires du Goéland
Interview d’Alain DECORTES pour le journal L’Envol de la Vallée
Le quotidien local L’envol de la Vallée a demandé à Stella Monnet, l’héroïne des Disparues du festival et de Suriname Connexion, d’interviewer l’écrivain Alain DECORTES au sujet de son actualité littéraire.
Stella Monnet : Bonjour Alain DECORTES.
Alain Decortes : Bonjour Stella.
SM : Je vous remercie de m’accueillir dans votre bureau où prennent naissance vos romans.
AD : C’est toujours un plaisir de vous recevoir, Stella.
SM : Le journal L’Envol de la Vallée m’a une nouvelle fois demandé de vous interviewer en raison de votre actualité littéraire. Vous allez publier prochainement Les Ailes noires du Goéland votre troisième roman. Voulez-vous nous en parler ?
AD : Oui, avec plaisir.
SM : Pour commencer : Les Ailes noires du Goéland est-il une suite à Suriname Connexion ? Et retrouve-t-on les personnages des précédents romans ?
AD : Non, ce n’est pas une suite, même si j’ai voulu respecter une chronologie dans les événements. Les Ailes noires du Goéland se situe dans le temps après Suriname Connexion. Quant aux personnages que vous connaissez, on n’en retrouve qu’un seul dans cette nouvelle histoire. Et ce n’est pas vous Stella. Vous ne faites pas partie de la distribution. Mais je tiens à vous rassurer ainsi que vos nombreux fans : j’envisage de vous faire revenir bientôt.
SM : Vos deux premiers romans avaient pour cadre géographique la région lyonnaise, même si dans le second vous nous avez entraînés pendant quelques chapitres en Guyane et au Suriname. Qu’en est-il pour Les Ailes noires du Goéland ?
AD : Le temps de cette intrigue, j’ai voulu quitter Condrieu et la région lyonnaise pour le Languedoc. Au fil de l’enquête dans cette région, le lecteur découvrira des lieux variés : aussi bien la mer que la montagne, les villes que les villages.
SM : Les Ailes noires du Goéland est donc un roman un peu en rupture avec les précédents. Rupture pas seulement géographique…
AD : Tout à fait exact. La rupture se retrouve partout : l’ambiance est sombre, dérangeante et même parfois violente. J’ai voulu interpeller le lecteur sur la complexité de la nature humaine. Tout ce dont est capable une femme ou un homme emporté par ses émotions, ses sentiments ou même son passé.
SM : Ayant eu la chance d’avoir pu lire Les Ailes noires du Goéland en avant-première, je pense sincèrement que vous avez réussi. J’en frisonne encore.
AD : Les lecteurs jugeront.
SM : Revenons à l’histoire et à l’enquête, maintenant. Les Ailes noires du Goéland est un roman noir. Au début, j’étais déroutée. Tous ces meurtres, toute cette violence. Et puis, ça part dans tous les sens, si je peux me permettre. On ne sait pas où donner de la tête. Vous aimez bien perdre le lecteur ?
AD : Oui, c’est vrai. Des meurtres à la chaîne, une mystérieuse inconnue, des migrants qui fuient l’Afrique… Et puis il y a aussi un père à la recherche de sa fille. Une affaire rapidement classée par la police peu disposée d’ailleurs à reprendre l’enquête, même lorsque de nouveaux éléments apparaissent. Il faudra patienter jusqu’aux derniers chapitres pour trouver le lien entre tous ces événements, et attendre les toute dernières pages pour vraiment découvrir la vérité. Je n’aime pas les intrigues trop simples !
SM : Fidèle à votre habitude, vous avez ajouté à l’enquête une histoire d’amour.
AD : Oui, un amour a priori improbable, impensable, impossible, et pourtant… Mais je ne vous en dirai pas plus.
SM : Et les femmes ? Toujours très présentes ?
AD : Plus que jamais ! Elles sont quatre, voire cinq en comptant celle qui a disparu. Toutes très différentes, mais aussi, toutes portées par des destins étonnants.
SM : Je suis sûre que vous avez mis l’eau à la bouche de vos lecteurs. Pour tout savoir, il ne leur reste plus qu’à lire et savourer Les Ailes noires du Goéland. La sortie est prévue pour quand ?
AD : Le 22 mars 2019. Elle sera accompagnée par des séances de dédicaces dans plusieurs librairies de la région. Elles seront annoncées par la presse, sur mon blog, ma page Facebook et mon compte Twitter.
SM : Eh bien merci Alain DECORTES. Et il ne me reste plus qu’à souhaiter autant de succès aux Ailes noires du Goéland qu’à vos précédents romans.
