L'Auberge de la vérité Acte 1 Scène 14
- Alain DECORTES auteur
- 13 nov. 2020
- 2 min de lecture
(Victoria, Margarita)

Pendant le diner.
Les danseuses Victoria et Margarita arrivent vers l’auberge.
Victoria : Je ne pensais pas devoir retourner à l’auberge ce soir.
Margarita : Oh oui, c’est vrai... Dis, Victoria ! Il a pas dû être content, Monsieur Bernardo que Violetta, elle ait pas sa tenue.
Victoria : Ouais, ça se pourrait ! Mais il pas si méchant que ça, Bernardo ! Regarde, il est sympa. Il vient de nous payer deux jours à la montagne.
Margarita : Oh oui, c’est vrai… Il est gentil Monsieur Bernardo. Il est beau aussi.
Victoria : Ouais, et puis, qu’est-ce qu’il est élégant !
Margarita : Oh oui, c’est vrai… Qu’est-ce qu’il s’habille bien !
Victoria : Et qu’est-ce qu’il s’habille vite !
Margarita : (interrogative) Ah oui, c’est vrai ?
Elles entrent dans l’auberge.
Victoria : Salut la compagnie ! (Victoria attend vers le comptoir et fait quelques pas de danse pour patienter).Y’a quelqu’un ?
Margarita : (répétant).Y’a quelqu’un ?
Victoria continue de patienter en dansant. Margarita l’imite.
Victoria : Ohé ! Y’a quelqu’un ? (à Margarita) Ils sont quand même pas tous déjà couchés !
Margarita : Oh oui, c’est vrai… Ils sont quand même pas tous déjà couchés !
Comme personne ne vient, Victoria prend son téléphone et compose un numéro.
Victoria : Allo, Violetta. C’est moi Victoria. Ça va ma chérie ? T’es bien rentrée à temps pour la revue ?... Bernardo t’a trouvé une tenue de rechange ?... Parfait ! Bon, et bien moi, je suis avec Margarita, on est revenu à l’auberge comme tu nous l’as demandé. T’as du pot qu’on habite dans le coin et qu’on a prolongé nos congés. Alors ta valise, tu l’as laissée où, mon cœur ? Parce que dans la grande pièce de l’entrée, j’la vois pas et y’a personne pour nous renseigner !... Qu’est que tu dis, ma poule ? Ah bon, tu as téléphoné. La patronne t’a dit qu’elle l’avait rangée dans le placard vers l’entrée. Je vais voir (elle va vers le placard et l’ouvre. Elle prend la valise rose). C’est bon, mon chou, je l’ai trouvé. On la ramène à la maison. On te la rapporte dès qu’on reprend le boulot. Bisous, ma grande.
Margarita : Oh oui, c’est vrai… Bisous, ma grande !
Elles sortent dehors en emportant la valise rose qui contient les vêtements d’homme d’Édouard.
Noir.
Posts récents
Voir toutCe site n'étant que peu consulté, j'ai décidé de le mettre en sommeil. Vous pouvez désormais retrouver toute mon actualité auteur sur les...
Comments