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L'Auberge de la vérité Acte 2 Scène 14

(Henriette, Catarinetta, Mickey, Sylvie, Eva, Véronique, Émilie, La monitrice, Édouard)


Le même jour 10h du matin.

Henriette sur scène.

Catarinetta entre, un balai à la main et commence à balayer la pièce.

Mickey entre, suivi de Sylvie, Véronique et Émilie prêtes à reprendre la randonnée.

Catarinetta : Alors c’est le départ pour la dernière étape ?

Mickey : Oui, à condition de n’oublier personne. Je croyais retrouver Eva ici. Tu ne l’a pas vue ?

Catarinetta : Non.

Mickey : Si ça continue, Eva manquer le départ. Ha ! Ha ! Ha !

Sylvie : Attention, Mickey. Tu forces un peu trop de bon matin.

Émilie : On n’a qu’à lire le journal en attendant Eva. (Elle prend le journal, l’ouvre en grand).

Véronique : (son sac sur le dos) Mickey, peux-tu vérifier que mon sac est bien fermé, s’il te plait ?

Émilie : (découvrant les trous dans le journal) Tiens, ils ne doivent pas être abonnés à l’édition complète.

Eva entre précipitamment. Elle porte son sac à dos sur une seule épaule et le pose devant le comptoir.

Eva : Me voilà, me voilà.

Sylvie : Où étais-tu passée ?

Eva : J’étais avec mon Doudou.

Sylvie : (radieuse) Tiens, tiens ! Ton Édouard a réapparu ?

Eva : (radieuse) Oui, je l’ai retrouvé.

Catarinetta : En caleçon ?

Eva : Comment ça, en caleçon ?

Sylvie : Et tu ne l’as pas envoyé sur les roses, après le lapin qu’il t’a posé hier soir ?

Eva : Oh non ! Ce n’était pas de sa faute.

Sylvie : Quand on dit que l’amour est aveugle… Et où est-il, maintenant, ton prince charmant ?

Eva : Il est resté dans la chambre. Il m’a dit qu’il attendait cinq minutes avant de descendre, mais il ne m’a pas dit pourquoi.

Sylvie : Il est vraiment très, très bizarre ton Doudou ! Et ça ne t’inquiète pas ?

Eva : Non, pourquoi ?

Catarinetta : Mais je n’y comprends plus rien. Tout à l’heure, il cherchait son portefeuille pour payer sa note et partir. C’est un vrai fantôme, cet homme là.

Eva : (comblée) Moi, je peux vous dire qu’il est bien vivant... Mumm !

Sylvie : Et si on l’attendait cinq minutes ton Doudou pour lui dire bonjour !

Mickey : Non, les filles, il est 10h passées. Doudou ou pas Doudou, on ne va pas rester scotché ici. Il faut décoller si on veut terminer l’étape dans la journée. Allez, en route !

Toutes : (sauf Sylvie) D’accord Mickey !

Sylvie pousse discrètement le sac à dos d’Eva derrière le comptoir pour le dissimuler.

Sylvie : D’accord Mickey.

Mickey, Sylvie, Eva, Véronique et Émilie sortent de l’auberge. Eva n’a pas repris son sac à dos.

Catarinetta se remet à balayer la pièce.

La monitrice entre.

La monitrice : (elle appelle) Laurent ! Gina ! Où êtes-vous encore passés ? Montrez-vous ! Nous partons en promenade. Il faut préparer vos sacs. (À Catarinetta) Vous ne les avez pas vus ?

Catarinetta : Qui ça ?

La monitrice : Laurent et Gina.

Catarinetta : Non.

La monitrice : Ils ne tiennent pas en place ces deux là. Ils sont vraiment trop affreux. Tous leurs camarades sont prêts pour partir en promenade au col de la Chemise pour aller voir s’il y a des traces, et eux, ils se cachent. Voyons voir s’ils ne sont pas là derrière. (Elle passe derrière le comptoir).

Catarinetta : Vous les avez trouvés ?

La monitrice : Non pas encore. (Elle découvre le sac à dos d’Eva). Regardez-moi ça : Laurent a posé son sac à dos ici, et bien sûr, il va l’oublier. Quelle tête de linotte ! Heureusement que je suis passée par là, sans quoi, on l’aurait cherché longtemps son sac. (Elle ressort en emportant le sac à dos d’Eva, en continuant d’appeler). Laurent ! Gina ! Laurent ! Gina !

Catarinetta continue à balayer la pièce.

Édouard pousse délicatement la porte et vérifie que les randonneuses sont parties avant d’entrer avec sa vraie valise à la main.

Catarinetta : Monsieur de Foufoune ? Alors, vous avez retrouvé vos affaires ?

Édouard : Oui, merci. Elles sont parties ?

Catarinetta : Qui ?

Édouard : Les randonneuses.

Catarinetta : Oui, à l’instant.

Édouard : (rassuré) Ouf ! Donc la voie est libre. Donc, cette fois, c’est la bonne. Donc, au revoir Madame. (Il se dirige vers la porte, l’ouvre et fait demi-tour. Il entre dans le placard sous l’œil ahuri de Catarinetta).



















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