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L'Auberge de la vérité Acte 2 Scène 7

(Édouard, Eva, Sylvie)


Édouard sort du placard habillé avec ses vêtements d’homme.

Édouard : Bon, refaisons le point ! Je suis redevenu Édouard de Fouillouse, et en tenue présentable cette fois. Donc, maintenant, réfléchir à la suite. Surtout ne plus croiser ma femme ! Ni Eva d’ailleurs ! Donc, pas 36 solutions : la porte de dehors et la fuite. Donc, tant pis pour ma vraie valise qui est restée dans ma chambre depuis hier soir, je passerai la récupérer un autre jour. Donc, ça me laisse le temps de trouver une explication pour Eva, et donc d’organiser un nouveau week-end où j’espère que, cette fois, Sylvie ne sera pas. (Il se dirige vers la porte de dehors). Donc, je m’en vais !

Eva entre, elle voit Édouard qui s’apprête à sortir.

Eva : (elle crie) Édouard !

Édouard : Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe !

Eva : (furieuse) Où étais-tu passé ?

Édouard : (se retournant vers Eva) Ma Vava. Je te cherchais.

Eva : J’attends tes explications ! Qu’as-tu fait depuis hier soir ?

Édouard : Hier soir ? Et bien hier soir…

Eva : (soupçonneuse) Oui hier soir ! Je t’écoute.

Sylvie entrouvre la porte de dehors, et écoute sans se montrer la conversation entre Édouard et Eva.

Édouard : Et bien voilà... Je… J’ai été appelé en urgence pour Madame Splache.

Eva : Madame Splache ?

Édouard : Oui, une de mes malades. Elle a fait une crise.

Eva : Une crise ? Mais il y des médecins de garde ou les urgences pour ça.

Édouard : Oh oui, mais, Madame Splache est un cas médical unique. Et puis, elle n’a confiance qu’en moi. Je n’ai pas pu faire autrement que de me rendre à son chevet.

Eva : Mais tu aurais pu me prévenir, et aussi répondre à ton téléphone. Je t’ai laissé plein de messages.

Édouard : Ah bon ? Oui enfin, le cas de Madame Splache est très spécial. J’ai passé la nuit à soigner sa crise.

Eva : Sa crise de quoi ?

Édouard : Une crise de … (mimiques) Pfffffff, Prouffff. Schlafff. Creuk !

Eva : Euh, je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’elle a eu ?

Édouard : Et bien…euh… voilà… euh… elle s’est mise à gonfler, et puis… pschiiit, enfin Splache !

Eva : (hébétée) Elle a éclatée ?

Édouard : Oui… C’est ça… tu as raison… Madame Splache a éclaté. Oh ! Tu aurais vu, c’était affreux ! Horrible ! Il y en avait de partout.

Eva : (de nouveau soupçonneuse) Édouard ?

Édouard : Oui ma Vava ?

Eva : Tu ne me mens pas avec ton histoire de Madame Splache ?

Édouard : Oh ma Vava, comment peux-tu imaginer une chose pareille ?

Eva : Tu es vraiment sûr que tu m’aimes ?

Édouard : (il chante) : Quand tes cheveux s’étalent, Comme un soleil d’été, Et que ton oreiller, Ressemble aux champs de blé. Quand l’ombre et la lumière, Dessinent sur ton corps, Des montagnes des forêts, Et des îles aux trésors.

Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime, Que je t’aime, que je t’aime, que je t’aime !

Eva : Oh mon Doudou… C’est beau ce que tu me dis là. Viens vite ! On va rattraper le retard de cette nuit.

Eva sort, entrainant Édouard par la main.

Sylvie entre de dehors. Elle s’assure que personne n’est présent dans la pièce. Elle ouvre le placard, sort la valise rose. Elle l’ouvre, prend la perruque (le public ne voit pas ce qu’elle prend dans la valise) et la met dans sa poche. Elle referme la valise, la remet dans le placard, et part dans une autre pièce avec la mine réjouie.











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